Profession de foi

Les 12 et 19 juin 2022, vous serez appelés à choisir vos députés, ce sont eux et eux seuls qui détermineront la politique de la Nation pour les cinq prochaines années. La force du vote contestataire exprime votre envie d’un rééquilibrage territorial, social et écologique de la politique conduite.

Comme vous, je ne me satisfais pas de ce débat tronqué entre une certaine droite et l’extrême-droite. Il est donc temps de sortir des majorités automatiques de godillots. C’est pourquoi j’ai décidé à nouveau de m’engager pour défendre les principes et les valeurs de gauche. De cette gauche du concret. Celle qui se lève tôt et pour qui reconnaître le mérite n’est pas un gros mot.
C’est cette même gauche qui refuse la tambouille parisienne des partis, où l’on devient dissident si on n’a pas son bol de soupe, où l’on est prêt à s’asseoir sur ses convictions pour un bureau chauffé dans un palais doré. Toute ma vie, j’ai refusé ce genre de petits arrangements, ce n’est donc pas aujourd’hui alors que je sollicite votre confiance que je vais changer ! Soyons clair, avec moi, ça ne sera ni Macron, ni Mélenchon. Ni abandon des citoyens, ni promesses fantaisistes.
Comme vous, et avec vous, ces vingt-cinq dernières années, comme avocat, j’ai tout connu. J’ai vu la misère, les carrières brisées par les plans sociaux, l’abandon des territoires par l’État, en somme tout ce qui a détourné le peuple de la gauche de gouvernement. Autant vous dire, qu’en me portant candidat à la députation, je sais et pour qui et pour quoi je me bats : vous.
Ensemble, vous et moi, nous porterons à l’Assemblée Nationale les exigences d’un département rural qui sait ce qu’il doit et attend de la République, c’est-à-dire pouvoir vivre dignement de son travail dans un environnement et une nature respectés, c’est-à-dire pouvoir se soigner quels que soient son âge ou ses revenus, c’est-à-dire pouvoir s’éduquer et s’élever quelles que soient son origine, sa couleur de peau ou sa richesse, c’est-à-dire pouvoir, après une vie de labeur, partir à un âge décent à la retraite si chèrement gagnée et pouvoir vieillir dans la dignité, c’est-à-dire pouvoir vivre en paix et en sécurité en tout point de notre pays. La République ce n’est pas un joli discours abstrait mais une réalisation concrète partout en France.
Je n’ai pas peur de le dire, ce que je veux c’est la République partout et pour tous. À nous Périgourdins de la première circonscription de constamment le rappeler.
Ensemble, vous comme moi, nous avons vu pendant la crise sanitaire à quel point cet état social qui n’était vu que comme un coût est indispensable. Ensemble, vous comme moi, nous redécouvrons la brutalité de la guerre et la nécessité d’assumer le prix de notre liberté. Ce n’est pas en se marginalisant dans l’Union Européenne, comme le propose l’extrême gauche, ou en se contentant de jolis discours comme le fait
le président, que nous progresserons. Ce combat pour une République sociale passe donc aussi par une Europe plus solidaire, plus écologique qui assume son rôle diplomatique et militaire.
Aussi je vous propose que nous portions ensemble à Paris depuis l’hémicycle la voix d’un peuple uni parce que solidaire, d’un peuple qui réaffirme haut et fort les principes laïques de l’universalisme français, d’un peuple qui refusera toujours l’enfermement communautaire des extrêmes, d’un peuple qui lutte contre l’effacement de son mode de vie dans la mondialisation. Ensemble nous serons forts parce que nous serons les deux pieds dans la réalité, et le cœur pointé vers notre idéal commun de justice pour tous et pour chacun.
Il est temps que nous obtenions enfin du concret pour la Dordogne.
C’est pourquoi je vous demande votre confiance pour être l’homme d’un mandat, celui de député.
À très bientôt !
PR